jeudi 27 mars 2008

Drogué aux gens

Bien le bonsoir à mes lecteurs, s'il en reste.


Oui ces temps-ci j'aime autant l'autodérision que le narcissisme. Je me suis même inventé un nouveau pseudo, je suis Mastarcissique. Joli n'est-ce pas ? Enfin, en bon centre de l'Univers (et des environs) que je suis, je m'en vais de ce pas vous parler de Moi. Oui vous savez : vous en Mieux. Vous n'aviez pas oublié j'espère ?

L'une des choses qui fait que je suis si génial, et tellement Mieux que vous, c'est ma capacité à organiser des événements. Non seulement j'ai toujours aimé ça, mais force est de constater que je me montre plutôt habile à l'exercice, et ce depuis plusieurs années. L'échauffement commença en cette période post-adolescence avec les fameuses fêtes-pendant-que-les-parents-sont-pas-là, parmi lesquelles la très réussie Fête de la Soif 2004, qui vit se réunir 24 personnes ivres mortes dans ma maison ravagée. C'était génial d'être jeunes et cons. Puis avec le temps on devient légèrement moins jeune et encore plus con, alors ça se passe en boîte de la night, et le quota repart d'une demie-douzaine d'habitués pour finir au bout de quelques mois à atteindre de nouveau les 20 à 25 personnes d'horizons différents, réunies chaque week-end par vous-en-mieux c'est à dire Moi. Merci au B.Box Club, qui nous accueillait à l'époque trois fois par semaine.
En ces temps festifs, mes samedi étaient découpés en deux étapes. Le jour, ou l'étape de l'organisation, consistait à passer mon temps au téléphone en triple appel pour prévenir tout le monde et m'assurer qu'on ne débarquerait pas à moins de 15 dans le club le soir. J'appelais toujours autant de monde que possible, gérant les heures et points de rendez-vous, les trajets, les toi-tu-conduis-tu-bois-pas-t'emmènes-lui-lui-et-elle, les budgets, les apéro-six-grands-verres-bien-dosés-avant-d'y-aller, et bien sûr les réservation de tables et de bouteilles. La nuit était l'étape du réconfort après l'effort, la cerise sur le gâteau, le chocolat au bout du cornet... La fête, tout simplement. No limit entre 23 heures et 6 heures du matin, nombreux, saoûls et joyeux. Que demander de plus ?
Ma grande réussite fut aussi celle qui marqua la fin cette époque si particulière : ma soirée de départ, juste avant mon déménagement pour le Sud de la France. Vous vous doutez bien qu'il fallait fêter ça ; et c'est exactement ce qui fut entrepris. 30 personnes tout rond et rondes à la fin, réunies au B.Box Club pour ne pas changer. Entrée côté VIP, remise de 480 euros en liquide à la pauvre fille à la caisse, tout un coin de la boîte pour nous, 8 bouteilles dont deux offertes par le responsable de l'époque... Un vrai succès, et un départ plus que réussi.

Viennent ensuite les un-an-et-demi derniers, pauvres en événements organisés par mon illustre personne, mais riches en expériences diverses et variées, toutes plus enrichissantes les unes que les autres. Puis janvier 2008, improvisation puis organisation d'un week-end à Lyon réunissant une douzaine de personnes ne s'étant jamais rencontrées, à l'occasion du braiSN'tour #1, événement qui pose la première pierre d'une avancée des activités de braiSNtorming. Suite à une idée émise début janvier, et au succès de l'événement, il est décidé que le braiSN'tour se ferait à plusieurs reprises au cours de l'année, chaque fois dans une ville différente. Et voilà qui nous amène à aujourd'hui, au week-end qui vient, et qui s'annonce déjà épique.


braiSN'tour #2 @PARIS :: 28 - 29 - 30 mars 2008  //www.braisn.org
braiSN'tour #2, c'est tout d'abord braiSNtorming : une communauté dédiée au partage d'expression libre, d'opinions, de créations, d'idées, d'événements, de vies... Une sorte de mix de vies et de personnalités, un bouillon de culture social, une scéance de brainstorming à l'échelle humaine et libre en tous points.
braiSN'tour #2, c'est la rencontre entre près de 30 personnes issues de braiSNtorming, dont la plupart ne se sont jamais vues physiquement jusqu'alors.
braiSN'tour #2, c'est Paris, capitale de notre France à nous, prise en otage pendant trois jours, forcée à faire la fête avec nous et à se réveiller lundi matin avec une inscription "i luv braiSN.org !" tatouée sur les fesses.
braiSN'tour #2, c'est mon coup de maître en organisation d'événement. Presque 30 personnes venant des quatre coins de la France et de la Belgique, un gala-de-promo-super-classe-champagne-costards-cravates-et-robes-de-soirées, une journée dans Paris entre potes à 25, un diner au restaurant avec autant de monde, une soirée open-bar-qui-va-nous-ruiner-la-tête, Paris by night by the braiSN, et j'en passe. Pour presque 30 personnes, j'ai récupéré les numéros de portables, prévu les lieux dates et heures d'arrivée, fixé des points de rendez-vous, trouvé des lieux d'hébergement, réservé des soirées et un restaurant, prévu et trouvé des transports, motivé à venir ceux dont on n'avait pas de nouvelles, planifié un retour passant par Lyon pour déposer du monde et se faire un autre repas par la même occasion...
Et le meilleur dans tout ça, c'est que j'adore faire ce genre de choses ! Ca prend du temps, de l'organisation, du forfait et du hors-forfait de téléphone, des heures sur MSN et sur Google, mais c'est génial. La satisfaction d'avoir réussi à organiser un tél événement, et de savoir qu'une trentaine de personne moi compris va pouvoir en profiter durant trois jours, c'est tout simplement énorme.
Bien sûr, merci à tous les gens qui seront présents puisqu'ils m'ont quand même bien aidé pour prévoir tout ça. Merci à ceux qui nous prêtent leurs appartements aussi, c'est un coup de pouce non négligeable. Je n'ai donc pas tout fait tout seul, mais j'avoue être vraiment content de moi sur ce coup-là. Nous verrons dès demain si tout ça aura porté ses fruits.


Alors vous savez déjà que j'aime le social, rencontrer des gens et discuter avec eux, ce genre de choses. Vous savez aussi que j'aime sortir et faire la fête. Vous savez maintenant que j'aime organiser des événements... Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi plus le temps passe, et plus je me dis que je suis drogué aux gens.



vendredi 21 mars 2008

Deux nuits

C'est amusant comme parfois les événements peuvent s'enchaîner en si peu de temps... Dans ces moments-là, on se croirait dans un film de destins croisés et on prend un malsain plaisir à observer la situation avec l'œil du spectateur dans une salle obscure. Les gens que l'on croise deviennent des personnages avec leur style, leur charisme, leur identité, leur background. On se demande quelle est leur histoire, qu'est-ce qui s'est passé pour eux durant l'heure précédente, qu'ont-ils fait avant d'en arriver ici, au même endroit que nous, au même instant, assistant aux mêmes événements ?


C'est une histoire toute banale finalement : un accident de voiture idiot avec aucun blessé mais de sérieux dégâts matériels. Quelque chose de commun dans un monde où de tels accidents se comptent en dizaine de milliers chaque année, et ce rien qu'en France. Mais quelque chose de suffisamment inédit dans le petit quotidien des concernés pour les arrêter et les occuper un peu.
Pour les personnes impliquées, la petite avenue devient à une heure du matin lieu de rencontres particulières... Alors que l'histoire se voudrait on ne peut plus simple, il faut composer avec les passants témoins ou non, les quelques conducteurs qui s'arrêtent pour tenter d'aider donner un conseil ou juste se distraire, la dame-d'en-face-qui-se-lève-pour-apporter-du-café... Je crois que cette dernière est le personnage qui m'a le plus marqué, tant elle fut gentille et désintéressée. A croire que les gens généreux existent encore même parmi les civilisés.
Bon, et puis tout ça ne serait rien sans la fameuse patrouille de flics en civil qui passe par là par hasard. De gentils cow-boys, qui n'ont pas hésité à user de leur sympathie pour passer les menottes à un black qui lui aussi, s'est retrouvé au même endroit au même moment. On passera les détails sur mon appréciation des méthodes de ces trois descendants modernes de Setenza, mais la petite mise en scène vallait quand même le coup d'œil.

Banal tout ça, oui on l'a déjà dit. Encore une fois, ce qui aura retenu mon attention c'est les acteurs et leur histoire. En une heure et demie ces personnes se seront croisées au même endroit, échangeant actions et discussions : une dizaine de passants, trois mauvais flics, le black qu'ils recherchaient et sa copine, deux CRS venus en renfort (oui parce-qu'à trois flics contre un black menotté ils étaient en sous-nombre), une dame tombée du lit avec un thermos de café dans les mains, deux dépanneurs, un papa inquiet et un couple frileux. L'intéressant dans tout ça, c'est l'enchaînement des événements, le fait que les trois flics arrivent et s'improvisent maîtres de la situation, que le mec que cherchaient nos justiciers passe à pied à trois mètres de tout ce petit monde comme par hasard, l'attitude de ces trois messieurs et la couleur du suspect : original, un black.


Bon, c'était intéressant mais c'est pas terrible à raconter.
Alors je me rattrape en évoquant rapidement le concert d'hier soir en guise de conclusion. Au menu, quatres groupes dont trois que je ne connaissais pas :
  • Kafka, intéressant et bonne ambiance, même si le guitariste perché à je ne sais quelle dope saturait un peu trop ses effets à mon goût... Par curiosité il faudrait écouter ce que ça donne en album.
  • UHT°, et là je mets le lien parce-que c'était bien. La bonne surprise de la soirée, ces inconnus au bataillon pour moi se sont révélés un excellent groupe de Trip-Hop / D&B, avec une bonne humeur et un dynamisme dont on redemande.
  • En troisième partie venait la tête d'affiche de la soirée, à savoir Ez3kiel. Et là, je dois dire que j'ai vraiment adoré. Je m'attendais à quelque chose de fort et je n'ai pas été déçu. Une présence sur scène incroyable, un son extrêmement riche et travaillé, porté sur scène par un dynamisme et une ambiance géniaux, et soutenu par des visuels magnifiques et animés en rythme sur écran géant... Bref du tout bon. Et détail mémorable aussi, le jeu du ballon géant lancé dans le public, qui produisait des sons chaque fois qu'il rebondissait... Vraiment bien, à revoir à l'occasion.
  • En dernier encore des inconnus à mon bataillon : Minimal Orchestra. C'était le "mouais bof" de la soirée à mon goût. Le rythme était là, mais le style se cherche encore et en souffre un peu en sonnant parfois un peu trop fouillis... J'ai beaucoup moins accroché.
Voilà pour le mini-résumé, puisque je ne suis pas encore critique musical à ce que je sache. Je vous recommande juste Ez3kiel et UHT° si vous avez l'occasion d'aller les voir en concert, je pense que vous ne le regretterez pas.
Oh et pardon pour cet article qui est trop mauvais dans l'ensemble. On fera mieux la prochaine fois.

jeudi 20 mars 2008

Merde-je-suis-casé-et-c'est-génial

Raconter sa vie sur un blog, ce n'est franchement pas si difficile. Là où l'activité se fait défi, c'est lorsqu'il est question de rendre la-dite vie intéressante. Romancer, nuancer, imager, mettre en scène, tenir en haleine, rebondir et réinventer ne sont pas à la portée de tout le monde. Moins encore quand il s'agit de le faire bien.


Alors certes (notez la vilaine faute de langage dans l'utilisation de ces deux mots conjointement, et tout ça juste pour appuyer un propos peu éloquent), mon illustre personne n'a plus rédigé d'article en ces lieux depuis une relative petite éternité. Et certes again, cet abandon a du emplir de tristesse et de désespoir bon nombre de fans, dont une proportion non négligeable du sexe féminin. Pardon aux suicidées, bisou aux autres.
Il faut tout de même bien avouer une chose : il est plus plaisant de raconter son petit quotidien lorsque celui-ci est fait d'imprévus, de rencontres et de nouveautés. En somme, le blog d'un célibataire me semble meilleur parti que celui d'un quidam bien rangé. Sauf si ce dernier a fait le choix d'un sujet bien particulier, après tout même les hommes mariés peuvent s'y connaître en cuisson de flageolets. Revenons-en à nos moutons (en ragoût, avec les flageolets) : pour raconter sa petite "everyday life" sur un blog, mieux vaut être célibataire. C'est plus enrichissant pour le lecteur, et plus flatteur pour le blogueur (non-je-n'écrirai-pas-écrivain).

Tout ça pour dire, non que je me cherche une excuse pour mon absence prolongée, mais bel et bien qu'une heureuse élue m'a mis le grappin dessus, comme on dit. Oui moi qui il y a à peine plus de deux semaines, clamait encore haut et fort les avantages de l'indépendance et l'ivresse de la liberté sexuelle, 'ben j'ai trouvé une fille qui m'plait.
Et puisque le lecteur de blog est comme un fan de séries télé qui aime suivre le fil, nous l'appellerons ici Loulou. Ah ben oui, l'article précédent parlait d'elle. Ah ben oui, c'est peut-être un peu à cause de la situation que je n'écrivais plus grand chose ici. Ah ben oui, j'ai bien foutu la merde au sein du petit cercle d'amis habituel. Ah ben non, vous n'aurez pas les détails petits curieux, de toute façon les choses se sont arrangées. Ah ben non, je ne regrette pas, ça en valait vraiment la peine. Ah ben oui, je tiens vraiment à Loulou et si je lui avais déjà dit je pourrais presque écrire ici que je suis amoureux. Ah ben oui, merde je suis casé et c'est génial.


PS : pour les gens en attente de croustillant, demain je vous raconterai la nuit dernière, ça parle d'accident de voitures, de flics, de menottes, de black, de slam, de café et de parents qui ne dorment pas.

mardi 4 mars 2008

Riri, Fifi... et Loulou

Bonjour à tous mes fans en délire, veuillez accepter mes plus sincères excuses pour cette éternité sans lecture. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir des tas de choses à dire — eh oui, Mon Monde a tourné même sans vous fidèles admirateurs — encore faut-il pouvoir les dire. Un blog c'est bien pour raconter sa vie, mais ça l'est moins quand les personnes concernées par la-dite vie lisent le blog en question. Qu'à cela ne tienne, j'ai donc choisi de vous raconter une histoire. Ca sera celle de Riri, de Fifi, et de Loulou.

Mes excuses à Donald Duck toutefois, nous allons ici devoir procéder à l'ablation des parties génitales de l'un de ses trois neveux. Pour raisons scénaristiques, Loulou sera une fille. Mais l'important n'est pas là, puisque l'histoire commence avec les deux autres, les garçons.

"Riri et Fifi sont les deux meilleurs amis du monde depuis que la terre est ronde."
Vous comprendrez que, par mégalomanie, j'use d'un style romancé à outrance... Bien sûr que vous comprenez. On reprend donc : Riri et Fifi sont superpotes. Seulement depuis quelques temps, les choses sont pas faciles pour Riri... Il est amoureux de Loulou et le sait, mais il se sent jeune et en bonne santé. Si le lecteur ne voit pas quel est le problème dans la phrase précédente, qu'il relise Socialement Incorrect
Riri est amoureux donc, mais il est jeune et beau et se sent amoureux de toutes les jolies filles du monde. Et Fifi le comprend bien, parce-que lui aussi se sent jeune et beau. Et puis Fifi, il a ses théories sur tout ça. Fifi, il passe son temps à dire que l'amour c'est pour plus tard, et que de toute façon ça dure jamais, et que c'est pas le moment de se prendre la tête. Fifi, il a lu L'amour dure trois ans de Frédéric Beigbeder. Et d'autres choses aussi. Donc Fifi, il comprend bien pourquoi Riri tient énormément à Loulou sans réussir à rester avec elle... Et il sait qu'à sa place il serait certainement dans le même cas. Donc Riri et Fifi s'amusent sans trop se soucier des conséquences de leurs actes sur le reste du monde entre minuit et six heures du matin, et ça leur réussit plutôt bien.

De son côté Loulou, elle veut bien comprendre que Riri soit jeune et beau, mais elle aimerait bien être conviée à la fête... Et surtout avec une carte fidélité-VIP-membre d'honneur-1er rang.

Fifi lui, il connaissait pas vraiment Loulou, ou alors juste quand il était sous l'emprise de diverses boissons alcoolisées aux couleurs fluos. Et puis plus ou moins par hasard (ce qui veut dire qu'il a oublié la raison, la faute aux diverses boissons alcoolisées aux couleurs fluos), il commence à échanger avec elle quelques messages instantanés via Windows Live Messenger et quelques textos via Short Message Service (note : vous voyez, on commence à recouper un peu mieux les thèmes sur ce blog, encore quelques temps et vous serez vraiment persuadés de me connaître, naïfs que vous êtes). Ils s'entendent plutôt très bien, et plutôt très rapidement. Ils expérimentent même, se parlant parfois de façon inhabituelle et relativement osée. Enfin rien de méchant, ça les amuse.

Loulou elle se dit que Fifi il est génial, qu'elle le connaissait très peu avant et qu'elle s'entend vraiment bien avec lui, et si elle devait le juger elle dirait qu'il a quelques avantages non négligeables. Mais elle ne le juge pas, donc elle ne dit pas. Fifi il se dit qu'il est surpris de se sentir si proche d'elle si rapidement, mais ça n'est pas pour lui déplaire. Il pense aussi que Loulou peut devenir une très bonne amie, mais pas plus parce-qu'il tient à Riri plus qu'à elle. Et pourtant Riri n'a pas le charme de Loulou, donc c'est vous dire s'il tient à Riri. Et puis les jours passent, et comme ça fait un petit moment qu'ils s'échangent des messages ils ont envie de se voir, parce-que quoiqu'en disent les amateurs de Warhammers et autres jeux pour geeks, c'est toujours mieux en vrai. Donc ils passent une soirée ensemble, sans arrière-pensée, sans rien à se reprocher. Et pourtant ils se posent des tas de questions tout le temps, parce-qu'ils savent que tout ça ne plaît pas trop à Riri... Au final, quand Riri apprend qu'ils sont allés voir un très bon film sans lui, il se dit que tout ça lui fait du mal et qu'il tient vraiment à Loulou. Alors Loulou est encore plus paumée, et Fifi dans tout ça il espère juste une chose : continuer à pouvoir faire la fête comme toujours avec Riri.

La plupart des gens diraient "tout ça est compliqué", mais Fifi il a toujours dit "c'est toujours compliqué", dans le sens où il suffit la plupart du temps de simplifier un peu le problème et notre raisonnement pour y voir plus clair. Loulou croit que Fifi réfléchit beaucoup, mais Fifi il sait que souvent il faut juste réfléchir un peu moins.

La vérité, c'est que les choses que Riri redoutent ont traversé l'esprit de Fifi, mais qu'il ne les a pas envisagées. Parce-que si elles devaient se produire, c'est qu'il y aurait une bonne raison, une de celles auxquelles on ne peut vraiment pas renoncer. Et quoiqu'il arrive, Fifi il aimerait bien pouvoir arrêter de penser à tout ça, mais c'est pas lui qui va pouvoir décider.