mercredi 9 avril 2008

braiSN'tour VS le vilain quotidien

Pour les gens en quêtes de nouvelles, le braiSN'tour à Paris s'est très bien passé. C'était awesome, j'ai même envie de dire FANX !
FANX, c'est le nouveau mot à la mode. Quoi, vous ne me croyez pas ? Pourtant il fait déjà le tour de Facebook et autres lieux branchés, et il a tout ravagé durant ces trois jours à la capitale. FANX, c'est "LE" mot. Bientôt, toute la jet-set n'aura que lui (et moi) à la bouche.

Bon je ne vais pas tout vous raconter en détail, ça serait long et pas forcément intéressant. Disons qu'à part la visite prolongée de la Région Parisienne en 309, et un incident fâcheux sur lequel on ne s'attardera pas, braiSN'tour #2 était complètement FANXY ! A l'image de braiSNtorming, le site organisant l'événement, ces quelques jours étaient marqués d'un éclectisme et d'une diversité enrichissants et appréciable au possible. En résumé-ultra-light, ça donnerait ça : rencontre d'une trentaine de personnes sur 72 heures, deux cuites au champagne dont une en gala-trop-hype-fanx-la-classe et une autre en open-bar, "visite" de Paris en bon touristes à pieds et en métro (de jour et by night en FanxMobile  —  notez que rien que dans l'appellation, le jour est commun et la nuit est hype), dîner à près de 25 dans un bon restaurant réservé pour l'occasion, énormément de délires, des discussions sérieuses et intéressantes aussi... Bref, ça a FANXÉ ve-gra.

Au retour, l'impression désagréable de rentrer de deux semaines de vacances et de reprendre le boulot un lundi matin trop gris... Ou pour en revenir aux épiques soirées organisées à la maison, la sensation du lendemain face à une maison dévastée et vide après le passage d'une trentaine de personnes faisant bruyamment la fête pendant deux jours et deux nuits... Solitude, ennui, quotidien. Ca fout un coup et puis, on se remet au bout de deux jours. Mais si on pouvait recommencer la seconde d'après, aucune hésitation !
Je crois que la lassitude du quotidien est finalement mon pire ennemi. Après la fête comme après l'amour. Peur de m'habituer, peur qu'aujourd'hui et demain riment avec hier, peur de pouvoir tout prévoir... J'aime les surprises, l'impulsivité, la passion, l'imprévu et le changement !

Sujet fraîchement évoqué avec ma 1re Dame, au cours d'une discussion qui m'a permis de mettre quelques mots supplémentaires sur ce trait de caractère que je connaissais déjà. La grande question finalement, ce n'est pas de savoir si l'amour dure toujours mais plutôt comment faire perdurer l'envie d'être amoureux ? Comment faire survivre la passion des juste-avant et des juste-après, bref comment faire d'une vie un éternel début ?
Certains deviennent infidèles, échangistes ou libertins ; d'autres ne partagent que les moments intimes, gardant les loisirs comme plaisirs personnels ; d'autres passent leur temps à voyager ou rencontrer un entourage nouveau ; d'autres encore testent toutes les positions du kamasutra dans tous les lieux les plus improbables avec tous les sextoyz imaginables ; d'autres se quittent et se réconcilient trois fois par mois ; et d'autres encore utilisent la jalousie avec habileté. Il y a mille et une méthodes de combattre le quotidien, mais je crois que toutes sont soit difficilement accessibles, soit dangereuses. Ce qui finalement, n'apporte qu'un peu plus de piquant au jeu...

Et le dernier mot du paragraphe précédent qui illustre à merveille ma vision des choses. En effet, je crois que tout ça doit rester un jeu. Même ce qui est sérieux. Si on ne s'amuse plus, alors on s'ennuie. L'important, c'est de s'amuser, que chaque difficulté devienne un jouet, et que chaque décision soit prise avec plaisir. Finalement, on en vient à citer de la merde, mais l'un des meilleurs conseils qui ait jamais été donné en ce monde est certainement celui-ci : "Have fun !"